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L’agriculture urbaine : un outil multidimensionnel pour le développement des villes et des communautés

Appel à la soumission de textes

Coordination du numéro : Éric Duchemin (Institut des sciences de l’environnement de Université du Québec à Montréal), Luc Mougeot (CRDI, Canada), Joseph Nasr (Collège Ryerson, Canada)

Depuis maintenant plus d’une décennie, - selon la plus récente estimation disponible – ils sont mondialement environ 800 millions à pratiquer l’agriculture urbaine (AU). 200 millions d’entre eux réalisent de la production de marché et 150 millions le font à plein temps. Ces gens produisent environ 15% de la production mondiale de nourriture. Selon les prédictions, ce pourcentage pourrait doubler dans la prochaine génération. Depuis 1996, les chiffres disponibles pour certaines villes ont démontré une augmentation du nombre de producteurs, de production et de valeur. La plupart des gens pratiquant l’agriculture urbaine vivent majoritairement dans les pays en développement, mais plusieurs se retrouvent également dans les pays industrialisés. De plus en plus de ville collecte maintenant des statistiques sur l’AU et plusieurs programmes s’implantent partout à travers le monde : en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Afrique Sub-saharienne, en Asie du Sud-est et en Océanie.

De toutes les mesures prisent pour réduire la pauvreté et promouvoir le développement économique et social, l’agriculture urbaine a plusieurs fois démontrés le rôle important qu’elle jouait. Habituellement, l’AU, comme elle est décrit, se fait autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la zone urbaine, incluant l’élevage d’animaux, la culture de plantes et d’arbres, la transformation et la commercialisation de produits dérivés pour le marché urbain.

L’AU combine les traits de l’agriculture et le développement de la ville. Il y a un impact direct et indirect sur la qualité de vie des résidants. L’agriculture dans les milieux urbains augmente la sécurité alimentaire dans les familles et les communautés et améliore les conditions de vie des résidants des quartiers. Mais le risque de certaines pratiques agraires, souvent dû au manque de connaissance ou de ressources, alimente les inquiétudes des autorités publiques. Les barrières et contraintes de l’agriculture urbaine – contribuant à une plus grande richesse et une meilleure santé – doivent être levées.

Le but général du numéro est de publier un dossier multidisciplinaire abordant les différentes dimensions de l’agriculture urbaine pour le développement social, politique et économique de la ville et des communautés à travers le monde. Les textes soumis doivent être innovateurs et apporter une contribution au corpus scientifique existant. Puisque l’AU est un objet d’étude ayant une forte interdisciplinarité, les textes peuvent autant provenir des sciences politiques, des sciences de la santé, de la géographie, de l’aménagement urbain et de l’architecture, des sciences de l’environnement, des sciences sociales et humaines, etc.

Les textes soumis pour ce dossier doivent décrire des actions entreprises et les résultats de celles-ci : programmes d’implantation d’agriculture urbaine, développement technologique pour des systèmes d’agriculture urbaine, gestion des sols, de l’eau et des déchets causés ou en lien avec l’agriculture urbaine. Le principal objectif de cette édition spéciale est de mobiliser et d’améliorer la connaissance sur les différentes pratiques d’AU, sur les capacités régionales à partager les connaissances en agriculture urbaine, d’identifier les politiques communes et les obstacles, de partager les solutions et finalement d’évaluer l’AU en tant qu’outil pour le développement social, politique et économique.

Pour soumettre un texte, prière de consulter les politiques de publications de la revue disponibles à l’adresse suivante : http://vertigo.revues.org

Lors de la soumission, les auteurs doivent fournir leur nom et les coordonnées de trois réviseurs potentiels pour leur article. La revue se réserve le droit de choisir ou non les réviseurs proposés.

Échéancier

  1. 1 octobre 2009 : Envoi d’une proposition contenant un titre et un résumé d’un maximum de 500 mots;

  2. 1er janvier 2010 : Texte complet respectant les conditions éditoriales précisées sur le site de la revue à l’adresse suivante : http://vertigo.revues.org

  3. Évaluation du texte par un comité de lecture - réponse définitive de la revue au début décembre 2009 avec grille d'évaluation des évaluateurs;

  4. avril 2010 : Réception des textes révisés ;

  5. mai 2010 : Mise en ligne du numéro.

Sauf pour les dates du 1er octobre et du 1er janvier, l’échéancier est fourni à titre indicatif.

Les propositions (résumés et textes complets) sont soumises par courrier électronique à l’adresse suivante : vertigoweb@sympatico.ca

Vous pouvez aussi nous faire parvenir en tout temps des propositions de textes pour les différentes sections de la revue. La revue accepte la soumission de textes scientifiques en tout temps.

Rédaction de la revue

Eric Duchemin, Co-directeur et rédacteur en chef

VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement

Université du Québec à Montréal, Institut des sciences de l’environnement

C.P. 8888, Succ. Centre-ville, Montréal, Québec

Canada, H3K 1R3

courriel: vertigoweb@sympatico.ca/eric.duchemin@editionsvertigo.org

Tél: (514) 987-3000 poste 3945

Notre blogue : http://vertigo.hypotheses.org

Notre site: http://vertigo.revues.org

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